Faire des contraintes existantes des atouts. 

Nous avons 3 contraintes principales : ombre donnée par des Cèdres et des arbres environnants, terre argileuse, et forte pente. 

L'ombre : 
 
« La lumière est faible ? Laissons les ténèbres nous engloutir et découvrons en elles la beauté » Juniko Tanikazi (éloge de l’ombre) 
 
L’ombre est souvent considérée comme limitative, problématique mais elle se révèle une opportunité pour le jardinier et les plantes. L’ombre est multiple et changeante selon les saisons et les heures du jour. Nous avons observé, adapté, apprivoisé les plantes selon les éclairages en employant différentes variétés d’arbustes et de vivaces.
L’argile : 
 
Notre terrain est plutôt argileux, par endroits, cela se remarque par les plantes sauvages indigènes (renoncules rampantes, plantain, pâquerettes, consoude). La terre argileuse a des avantages, elle retient l’eau et ainsi résiste à la sécheresse, elle est fertile car avec l’eau elle retient les éléments nutritifs, elle permet un enracinement solide des arbustes, elle reste chaude longtemps. 
 
Mais cette terre lourde, compactée ne peut être travaillée par tous les temps. Nous l’avons amendée en surface avec notre compost annuel afin d’éviter les craquelures de la surface et ainsi favoriser l’enracinement des vivaces. 

La pente : 
 
Il a fallu jouer avec elle : elle a défini le décor majeur du jardin. J’ai pensé à un tableau posé sur un chevalet. Cette pente permet l’étagement, la mise en valeur naturelle des végétaux et du chemin d’eau qui l’anime.